Qenzo du Viviers

► Je m'étais inscrit dans une nouvelle écurie car mon ancienne écurie n'avait plus grand chose à m'apprendre et était bien plus axée dressage ou loisirs et j'avais une folle envie de me mettre à faire quelques concours pour pouvoir évoluer dans ce monde. C'est donc ainsi qu'un vieux bonhomme m'aida à trouver le box dont j'avais besoin et m'expliquait où je pouvais trouver les affaires du cheval. J'étais habillé d'une simple tenue d'équitation pantalon beige, bottes noires et d'un tee-shirt pris au hasard ce matin dans mon armoire.

► Après les petites explications du palfrenier, j'ai pris le licol de Qenzo qui était mis à disposition des cavaliers. J'ai aussi pris une boite de pansage et je me suis arrêté devant le box de Qenzo. Celui-ci sortit sa petite tête du box, les oreilles pointées en avant. Il mâchouillait un peu de paille et lâchait un soupire.
- salut, c'est toi qu'on nomme Qenzo du Viviers? tu sens pas si bon que ça pourtant... -

► J'ai souri à ma petite feinte pourrie, j'ai dégagé le locquet du box et délicatement, j'ai ouvert la porte du box pour rentrer dans celui-ci tout en parlant au poney bai. Je lui ai présenté ma main et il est venu me la renifler, j'ai donc passé ma ain sur son chanfrein pour une petite caresse pendant que je me mettais au niveau de son épaule à sa gauche. Je lui ai enfilé le licol et je l'ai sorti de son box pour l'attacher à un anneau de l'allée.

► L'étalon regardait autour de lui et je me suis mis au travail. J'ai pris l'étrille et j'ai brossé activement la robe du cheval, faisant des mouvements circulaires sur le poil du cheval. En arrivant au niveau de ses reins, le cheval qui n'arrêtait pas de gesticuler jusque là s'immobilisa et leva un peu la tête à force que je frottais. Voyant l'adorable mimique du cheval, je continuais de brosser activement pour lui faire plaisir avant de passer à d'autres parties de son corps. Je changeais alors de brosse pour la brosse dure et je commençais par passer la brosse sur le front du cheval, dans le calme, pour retirer un peu la poussière. Par la suite, je passais la brosse sur tout son corps et passant du temps sur les jambes que je n'avais pas su faire avec l'étrille. Je passais aussi la brosse dure dans la crinière et la queue pour démeller un minimum les crins du bai sans les arracher avec une brosse plus "méchante". À la suite, j'ai vite passé la brosse douce pour ensuite faire les pieds du cheval et par après, de prendre la brosse à crins pour finir de démeller les crins de Qenzo.

► Lorsque j'avais enfin fini, je remettais le matériel de pansage dans la malette pour la ramener dans la sellerie et de revenir avec d'autres affaires : tapis de selle, mouton, selle mixte, filet simple, guêtres, collier de chasse et martingale. En arrivant près de lui, Qenzo ronfla des naseaux en regardant son matériel.
- hé ouais mon vieux... va falloir travailler! -

► J'ai commencé par mettre les guêtres au cheval, faisant attention à ne pas les mettre à l'envers, sinon, j'aurais l'air bien quand je passerais mon test... u_u Et par après, j'ai pris le tapis de selle pour le placer sur le dos du cheval. Qenzo frémit au contact du tapis et tapa le sol du pied tout en balançant un peu sa tête pour me regarder aller chercher la selle et le mousse qui étaient seulement à un mètre, délicatement posés au sol. J'ai déposé la selle sur le dos du cheval, j'ai bien dégarroté et une fois fait, j'ai pris la sangle pour sangler d'un trou à droite et de la passer dans la lanière du tapis. J'ai fait le tour de Qenzo qui n'a pas pu s'empêcher de bougé pour se trouver la flanc droit coller au mur. J'ai pris la sangle à gauche, je l'ai passée dans le tapis et j'ai sanglé d'un trou. Je suis revenu de l'autre côté en poussant Qenzo et j'ai sanglé au maximum de ce côté là avant de revenir sanglé de deux trous à gauche. J'ai ensuite mis le collier de chasse que j'ai dû un peu ajusté. J'ai caressé le cheval, j'ai mis ma bombe et mis ma cravache en évidence. J'ai mis le licol de Qenzo autour de son cou et je l'ai bridé. J'ai retiré le licol, attaché le sous-gorge et les muserolles, attaché les martingales au collier de chasse et nous pouvions partir! Je reprennais ma cravache et partait pour le manège où j'avais déjà préparé quelques obstacles à l'avance... à nous l'aventure maintenant!

► Je me sentais nulle, complètement naze. Je tenais les rênes de Qenzo qui me suivait impassiblement. L'entrainement avait semblé le vider car il marchait d'un pas monotone et tranquille. Il n'était plus pressé, il ne me tractait plus comme là-tantôt où il me tirait presque jusqu'à la carrière en espérant se défouler.

► J'arrêtais la petite bestiole et remis le licol autour de son cou avant de retirer son filet d'un air impassible. Je lui flattais l'encolure en même temps, je dessanglais le cheval à gauche et retirais aussi toutes les guêtres de ce côté là. Je les mettais contre le mur, au sol. J'allais à la droite de Qenzo, retirait la sangle et la posait sur la selle avant de la prendre en main et de la déposer au sol, le trousquin contre le mur. Je retirais le restant des guêtres.

► C'était amusant, Qenzo qui tout à l'heure gesticulais un peu dans tous les sens restait immobile, tranquille. Je lui remettais correctement le licol puis partait remettre en place ses affaires à la sellerie et je revenais avec une brosse dure pour le bouchonner. Monsieur était plein de transpiration et je ne me voyais pas le remettre au box dans un état pareil.

► En passant près de sa tête, je lui donnais un petit morceau de sucre que j'avais gardé. Qenzo le mangea avec plaisir semblant se réveiller légèrement pour ce qui est de se nourrir pour retomber dans son mode "off" quelques secondes plus tard.

► Je frottais ardemment le passage de sangle ainsi que l'encolure du cheval et l'emplacement de la selle, tous les petits endroits où Qenzo avait le plus transpiré. Lorsque je sentais qu'il avait déjà un peu plus seché, je me permettais de lui refaire sa crinière et de graisser ses pieds comme il le méritait. Par la suite, je repassais encore la brosse pour faire partir un peu les dernières traces sur son poil qu'il avait transpiré. Une fois terminé je lâchais un grand soupire.
- bon allez mon gros, je te rentre et... on se reverra sûrement dans les prochains jours qui suivront. si ce n'est pas demain ce sera la semaine ou peut-être même le mois pochain, on verra bien. -
Je le caressais gentillement, ouvrais la porte de son box, le détachais et le rentrais pour ensuite retirer son licol et le laissser tranquille dans son box sans oublier de fermer la porte. Je lâchais un dernier au revoir et remettais ensuite les dernières affaires en place à la sellerie pour partir chez ma mère juste après prendre une bonne douche avant de savoir le résultat de cette monte et de connaître mon niveau...