Test d'entrée de Kyle Hudson

► On m'avait donc donné un planning à réalisé avec Qenzo, un certain exercice donné que je devais exécuté. Mon but aujourd'hui était donc de faire un parcours avec des barres au sol, avec une ligne brisée comprise dedans, et de bien respecter les distances. J'avais donc installé les barres au sol avant d'aller m'occuper de Qenzo et me voilà dans la piste avec lui. Deux jeunes femmes sont arrivées près de la carrière et se sont installées sur des chaises à côté des barrières sans doute pour me regarder et décider de mon niveau.

► J'ai arrêté le poney dans la piste et j'ai ressanglé encore de deux trous à gauche avant de monter sur le cheval. Une fois dessus, Qenzo avança d'un pas. Je prennais rapidement les rênes pour l'arrêter afin de régler mes étriers.
- s'il-te-plait, j'ai pas envie d'avoir l'air ridicule car je sais pas te garder à l'arrêt! - lui chuchotais-je tout bas et presque à moi-même.

► Qenzo s'immobilisa, les oreilles tendues, il regardait autour de lui et lâcha un profond soupire. Une fois que j'avais reglé mes étriers, je pianotais sur les rênes pour les avoir à la bonne longueur et gardais une légère pression sur les rênes. Mes mollets au contact des flancs je donnais une légère pression pour que Qenzo parte au pas. Il me fallait un petit instant pour un peu m'habituer à la hauteur du poney, ayant l'habitude d'avoir monté une grande jument que j'avais en demi-pension. Je faisais donc marcher le poney un ou deux tours, rênes mi-longues le temps qu'il se dégourdisse un peu les papattes. Le cheval, en passant près des barres au sol les regardait avec de grands yeux et je le laissais parfois s'arrêter pour contempler la barre et la renifler s'il le voulait, tout ça dans le calme.

► Je changeais alors de main pour remarcher un tour de piste avant de décider de nous mettre au travail. Je demandais à Qenzo de se mettre su un petit cercle dans le coin en H. Je mettais donc des aides appropriées : jambe intérieur à la sangle et au contact, la jambe extérieur légèrement reculé pour réceptionner le cheval et le faire incurver. Ma main extérieur devait servir de barrière pour ne pas que le cheval n'agrandisse son cercle et la main intérieur légèrement écartée pour montrer un peu où je voulais aller. Rapidement, le poney qui avait la tête en l'air, se décontracta en machouillant un peu son mors. Son encolure se courba et Qenzo se posa sur la main. Je relâchais ma main intérieur (droite) car elle était celle qui devenait toujours légère lorsque le cheval allait bien et je continuais de faire avancer le bai au pas sur son cercle.

► On changea de main hors du cercle pour se retrouver à main gauche et de nouveau, au même endroit, je faisais un cercle. Rapidement, je voyais que c'était le côté où Qenzo était le plus souple. Je décidais donc de lui faire sortir un peu les hanches sur le cercle car les chevaux, de leur bon côté, on souvent tendance à avoir les hanches trop à l'intérieur. Le poney, toujours posé sur le mors, je laissais les rênes un peu filé pour qu'il mette son nez plus bas et travaille mieux son dos.
- voilà... c'est bien... -

► Je continuais donc à faire le cercle et variait l'exercice. Je demandais au cheval de s'incurver à droite mais de continuer à rester sur le cercle à gauche. Je devais donc faire une sorte de rêne d'ouverture avec la main gauche mais faire une rêne d'appuis avec la rêne droite pour garder le pli à droite. Ma jambe droite était à la sangle et la jambe gauche légèrement reculée. Je devais un peu insister avec la jambe intérieur car le poney avait plutôt envie d'aller tout droit ou de faire un cercle à droite mais ça n'était pas le but. Un petit coup de cravache derrière ma jambe droite et ma main gauche un peu plus forte l'a finalement fait comprendre qu'il fallait rester su le cercle de départ. Une fois qu'il allait bien, je le remettais normalement sur le cercle et puis demandais à ce qu'il chasse plus fort les hanches à l'extérieur. Je ramenais donc mes mains vers l'intérieur du cercle et avec la main droite je l'empêchais d'aller trop vite pour mieux chasser les hanches et ma main gauche restait légère lorsque ça allait et ne montrait que le pli que Qenzo devait prendre.

► Je rechangeais de main à l'extérieur du cercle et je recommençais l'exercice d'assouplissement. Je trouvais petit à petit que le temps ce faisait long mais je tentais de ne pas bâcler le travail à cette main là. Une fois que Qenzo était bien assoupli à droite également, bien tendu et vers le bas, je le laissais aller sur la piste et lui faisait prendre le trot. C'est là que je remarquais que Qenzo était un cheval des plus confortables! J'avais presque envie de faire du trot assis mais là n'était pas le but. Je lui faisais donc faire un tour au trot à main droite. Qenzo avait gardé une attitude basse malgré que mes rênes s'étaient rallongé. Ce qui voulait dire qu'il restait bien décontracté, posé et qu'il travaillait bien son dos. Je changeais ensuite de main par une diagonale/doubler en fonction de ce que me permettait les barres au sol. Je n'oublaisi pas de changer de diagonale pour ne pas trotter à faux.

► Une fois que Qenzo avait bien trotter large à droite et à gauche, je refaisais un cercle, un peu plus grand qu'au pas et je recommençais un peu le travail au pas, je l'arrondissais comme je le pouvais et comme on était à gauche et que Qenzo avait tendance à laisser aller ses postérieurs trop à l'intérieur, je lui faisais chasser un peu les hanches, tranquillement. Puis on rechangeait de main et là, je faisais un cercle normale. Je quittais le cercle pour faire une sorte de diagonale où je faisais allonger le cheval. Je reprennais un peu dans le coin et sur le grand côté, je refaisais allonger. Puis on revenait sur un cercle. J'ai donc commencé à diversifier un peu l'exercice pour des figures simples mais différentes : doubler, demi-volte, diagonale, huit, demi-volte renservée... J'en profitais ainsi pour raccourcir un peu plus mes rênes et lui relever petit à petit sa tête et ainsi faire du trot assis pour travailler mon assiette mais c'était un vrai petit paradis, confortable comme il l'était!

► Après quelques bonnes figures, je repassais Qenzo au pas, enfin rênes longues pour étendre son enoclure. Je le laissais marcher et souffler quelques minutes, reprennant mon souffle à mon tour.
- ben voilà, c'est bien mon gamin! - et je lui flattais tranquillement l'encolure.

► Lorsque nous avions marcher quelques bonnes minutes, je reprennais les rênes et d'instinct avec des jambes et du contact sur les rênes, le cheval courbait sa petite encolure pour se mettre en place. Je le mettais au trot, puis le repasais au pas histoire de le rendre attentif avant de demander un départ au galop à partir du pas, par prise d'équilibre. Je mettais donc un peu plus de poids sur le côté intérieur, et mettais mes jambes à leur place. L'étalon partir directement en frémissant légèrement. La première foulée faisait assez "cheval à bascule" et sur place. Je le mettais donc plus en avant sur le cercle. Ensuite, je lui faisais faire un tour complet de la piste en pensant bien que sur les lignes droites, il fallait avoir une légère épaule en dedans. Bon c'était pas trop ça car Qenzo avait plutôt tendance à tourner direct, j'ai dû le remettre en place avec jambe intérieur et le garder sur la piste avec ma main extérieur. Puis je le remettais en cercle et faisais quelques transitions galop-trot et trot-galop avant de faire galop-pas et pas-galop qui était moins brillant.

► Je changeais de main par une diagonale et revenais sur le cercle pour faire de même à main droite. Une fois qu'il allait correctement sur le cercle, un tour comlet sur la piste puis ensuite retour sur le cercle et transitions. Et nous y étions, l'échauffement était terminé, je remettais Qenzo au pas et regardais les barres au sol pour voir comment j'allais procéder au début.

travail sur les barres

► Je connaissais déjà le petit parcours que j'allais faire avec Qenzo mais je pensais d'abord le faire petit à petit, je ferais le premier seul, puis le deuxième seul, faire la ligne brisée et ensuite, les deux derniers barres ensemble aussi avant de tout faire l'un à la suite de l'autre.

► J'ai donc mis Qenzo sur un petit cercle en E et au petit galop, je tenais mes mains assez hautes pour ne pas avoir le poney qui tombait sur les épaules et lorsque je le sentais bien, je le laissais aller sur la barre au sol, pour voir comment il réagissait. À l'abord de la barre, les oreilles de Qenzo pivotèrent et son galop s'allongea légèrement pour les deux dernières foulées avant de prendre sa battue assez loin de la barre. Un peu surpris, je me suis donc mis en suspension trop tard. Tant pis, je recommençais.

► De nouveau, petit cercle en E et j'ai tenté de mieux le garder dans mes jambes, et de ne pas le laisser aller trop de l'avant. Une fois bien calme, je l'ai laissé revenir sur la barre. Je m'attendais à ce qu'il parte d'assez loin, donc de me préparer à me mettre en suspension un peu plus tôt. Lorsque je le sentais qu'il accélérait, je tentais de le retenir un peu mieux et de penser aussi à ma position : bien en arrière. Je me répétais la même phrase dans la tête : attends le bon moment, attends le bon moment... et il passa la première barre au sol sans georgette ni taxi.

► Tout de suite après, je reprennais un peu mieux les rênes, car on se dirigeait directement sur la deuxième barre. Je relevais légèrement les mains, calme et confiant. Ma main était légèrement plus haute car je réalisais que le poney avait tendance à se mettre un peu sur les épaules et je n'oubliais pas de me redresser afin de mettre le plus de poids sur l'arrière main du cheval. En voyant arriver la barre, je donnais un peu de jambes tout en gardant les rênes bien tendues si pas un peu de trop pour le garder un peu plus rassembler et lorsque je sentais qu'on arrivait à la dernière foulée, je relâchais les rênes et me préparais pour me mettre en suspension. Juste debout très légèrement penché car l'obstacle n'était pas assez grand pour que je me couche sur le poney, les mains un peu devant pour lui permettre d'allonger un peu l'encolure.

►À la suite de la deuixème barre au sol, je laissais le cheval aller sur la piste pour reprendre le trot puis le pas et de marcher. Les deux femmes sur le bord de la piste regardaient et comentaient un peu entre elles. Je caressais l'encolure de Qenzo tout en tentant de les ignorer un peu. Pas besoin de me mettre d'angoisse.

► Je reprennais maintenant les rênes et on repartait au galop, toujours à main droite. Je le laissais aller sur la piste et je passais à côté des deux premières barres avant de tourner légèrement une fois passé en F, comme si je voulais faire une petite diagonale. Ainsi, j'avançais sur la première barre de la ligne brisée. De nouveau, je corrigeais un peu ma position avant de le laisser aller sur la barre.

► Juste après la première barre de la ligne, je me redressais de suite, mains relevées et je serais les jambes pour ralentir le cheval avec mon assiette. Il y avait environ 12mètres entre les deux obstacle, juste assez pour faire quatre foulées entre les deux obstacles. Le temps de récléfhir à me redresser j'avais déjà perdue une foulée et le temps que je reprenne totalemnet le contrôle, une deuxième foulée était passée et... à la troisième je començais seulement à le faire tourner. résultat : la quatrième foulée était enfin dans le bon axe mais Qenzo, pour me sauver, a dû partir de loin et je n'étais pas prêt non plus donc j'ai eu droit à un joli taxi. À la réception, il est malheureusement repartit sur le pied gauche alors qu'il fallait rester sur le droit (j'avais fait exprès dans mon parcours pour garder le même pied à chaque obstacle.

► Pour réussir à faire cette ligne brisée, j'ai donc décidé de la refaire avec un peu plus de sérieux en gardant en tête de rapidement me redresser après la première barre pour ainsi mieux guider le cheval et le faire tourner dès la deuxième foulée pour arriver juste bon sur la deuxième. Première barre passée... Je me redresse, dépose mon cul dans la selle, regarde l'obstacle et dès que je sens une foulée passée (qui entre temps était déjà la deuxième) je tournais le cheval face à la deuxième barre pour arriver droit sur celle-ci. La deuxième est passée juste bien et j'ai continué sur notre lancée. À nouveau, Qenzo était tombé sur le pied gauche mais tant pis, je le redressais et commençais une large volte pour passer entre le trois et le quatre pour arriver sur le cinq. Il est parti de trop loin et j'ai dû tenter de ralentir le cheval pour faire trois foulées au lieu de deux entre le cinq et le six... Même si ce n'était pas ça. Il avait finalement fait deux longues foulées. Après ça, j'ai remis au pas rênes longues et... je me suis dit que c'était bon. Je laissais souffler cinq bonnes minutes avant de descendre et de rentrer le cheval, trempé par l'effort et par la chaleur du soleil et brillait faiblement au-dessus de nos têtes. Je flattais l'encolure du cheval et le rentrait au box, tranquillement...